L'euro termine la dernière semaine de mars avec un bang alors que le rendement américain s'inverse

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RÉSULTATS

Les marchés financiers ont enregistré des évolutions notables la semaine dernière, l'euro ayant connu une session hebdomadaire en montagnes russes.

Premièrement, la courbe des taux obligataires américains s'est inversée pour la première fois en trois ans. Les rendements américains, y compris le rendement à deux ans et le rendement à 10 ans, ont été parmi les sujets les plus discutés sur le marché la semaine dernière. Bien que les niveaux de rendement actuels ne justifient aucune panique sur le marché, une inversion plus prononcée de la baisse pourrait dicter l'appétit pour le risque à court terme sur les marchés.

L'euro conserve une perspective haussière malgré un retour en arrière

Pendant ce temps, l'euro a clôturé la semaine comme l'un des plus performants du marché des changes alors qu'il tentait de prolonger son rebond à court terme. Malheureusement pour la monnaie unique, l'élan s'est essoufflé avant qu'elle n'ait pu prendre une longueur d'avance. Néanmoins, l'euro conserve des perspectives haussières et pourrait continuer sur sa lancée cette semaine.

D'autre part, le yen japonais a terminé la semaine comme l'une des plus mauvaises performances mais a conservé son niveau de prix face à l'euro après le retracement de la devise européenne. Cependant, le yen pourrait bénéficier d'un certain soutien de la baisse des rendements américains s'il prolonge ses pertes cette semaine.

Par ailleurs, le franc suisse et le dollar américain sont arrivés respectivement aux deuxième et troisième positions, en tant que meilleures performances la semaine dernière. Pendant ce temps, la livre sterling et le kiwi ont été parmi les moins performants aux côtés du yen la semaine dernière.

Alors que les craintes liées à la crise russo-ukrainienne se sont considérablement estompées, les développements autour de cet événement continueront d'avoir une influence significative sur le marché des changes dans l'intervalle.

Les membres de la Banque d'Angleterre (BoE) et de la Banque centrale européenne (BCE) ont mentionné que les risques actuels du marché sont liés à deux facteurs, notamment une inflation plus élevée et une faible croissance économique. Alors que la stagflation semble être un concept lointain à l'heure actuelle, la poursuite prolongée de l'invasion russe de l'Ukraine pourrait la rapprocher.