Le dollar émerge comme le plus grand gagnant après la publication de l'IPC la semaine dernière

Les réactions des marchés monétaires suggèrent que les données d'inflation à la consommation plus élevées que prévu aux États-Unis la semaine dernière n'ont cimenté rien de moins qu'une hausse de taux de 75 points de base par la Réserve fédérale américaine lors de sa prochaine réunion. Le dollar américain (USD) a terminé la semaine en tant que devise la plus forte, car elle a été soutenue par une fuite intense du risque par les investisseurs. Malgré cela, le dollar n'a pu que remonter au-dessus du plus haut de la semaine précédente face au dollar canadien (CAD) et au dollar néo-zélandais (NZD), indiquant que l'élan n'était pas complètement convaincant.

Le yen japonais (JPY) s'est considérablement redressé suite aux menaces d'intervention du Japon, l'aidant à clôturer en tant que deuxième devise la plus forte, suivi de l'euro (EUR).

Pendant ce temps, les devises liées aux matières premières ont clôturé la semaine en tant que pires performances en raison du sentiment accru d'aversion au risque sur le marché. Le CAD, le dollar australien (AUD) et le NZD ont tous chuté à des plus bas notables. Cependant, la faiblesse observée dans la livre sterling (GBP) a été la plus discutée, car elle est tombée à des creux de plusieurs décennies face au dollar et au franc suisse (CHF).

Le dollar enregistrera des gains supplémentaires dans un contexte de hausse des taux de la Fed

Comme mentionné précédemment, les marchés des capitaux s'attendent à 100 % à une hausse des taux de 75 points de base par la Fed lors de la réunion du 21 septembre, suite à sa lecture de l'IPC. Dans le même temps, les marchés ont évalué une probabilité de 18 % d'une hausse des taux de 100 points de base.

Par ailleurs, les principaux indices boursiers américains ont clôturé en baisse la semaine dernière, effaçant tous les gains enregistrés la semaine précédente. Le S&P 500 (SPX) a enregistré une chute de 4.77% la semaine dernière, atteignant la barre des 3837, un niveau jamais vu depuis la mi-juillet. Le Nasdaq Composite (IXIC) a moins bien résisté, perdant 5.48%, tandis que le Dow Jones Industrial Average (US30) a chuté de 3.75% sur la semaine.